Capter la vérité des gens est ma quête perpétuelle, celle qui m’a poussée à devenir photographe. Les Femmes sont pour moi une source d’inspiration inépuisable. J’en explore toutes les facettes pour capter leur lumière intérieure, révéler leur puissance et souligner leur singularité.
J’ai eu l’immense fierté d’avoir eu mes portraits de femmes exposés au Centre Commercial So Ouest en mars ! Avec cette exposition, nous souhaitions célébrer toutes ces femmes qui osent, qui entreprennent et qui s’engagent pour construire le monde d’Après.
Pour prolonger cette exposition photo, je voulais mettre chaque femme à l’honneur en vous donnant rendez-vous toutes les semaines avec le portrait de l’une d’entre elles. Et aujourd’hui on poursuit la série avec Stéphanie
Stéphanie a poussé la porte de mon studio la première fois en février 2019 après s’être décidée à changer de voie pour devenir décoratrice d’intérieur. Nouveau départ, nouveau portrait : apprendre à voir la nouvelle personne qu’on est en train de devenir, voila ce qui a motivé Stéphanie à me contacter. Depuis cette séance, nous sommes toujours restée en contact. Je lui ai confié la décoration de mon nouveau studio photo et de mon appartement. Rêveuse, hypersensible et déterminée, Stéphanie incarne pour moi la féminité décomplexée. Je vous laisse découvrir l’univers de cette entrepreneuse de talent dans cette interview !
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Stéphanie Dedisse. J’ai 49 ans. J’ai 2 grands enfants de 23 et 21 ans et j’habite à Boulogne Billancourt.
Il y a 3 ans j’ai fondé ma société Perfect House. Je propose des services de décoration d’intérieur et de home staging aux particuliers et professionnels qui souhaitent embellir et optimiser leurs espaces de vie et de travail.
Tu es venue faire une première séance photo au studio avec moi en 2019. Quelles étaient tes motivations ?
Justement, c’était peu de temps avant de me lancer dans l’aventure entrepreneuriale. J’allais quitter mon CDI. Je savais que j’étais à un tournant de ma vie et je voulais graver ce moment sur le papier. Je voulais pouvoir utiliser ces photos pour toutes mes communications professionnelles mais j’avais aussi envie de jolies photos pour les sites de rencontre car j’étais célibataire à l’époque !
Comment te sentais-tu avant cette séance photo ?
C’était un matin et je me souviens que je n’avais pas très bien dormi la nuit précédant la séance. Je suis arrivée en me disant : « holala, elle a intérêt à assurer avec la tête que j’ai ce matin ! ». Je n’avais pas trop confiance en mes talents photogéniques ce jour-là !
Comment te sentais-tu après ?
J’étais surprise que tout se fasse aussi naturellement. J’étais plutôt à l’aise pendant la séance et lorsque j’ai aperçu quelques-uns des clichés sur l’appareil, j’étais rassurée. Ensuite j’étais juste impatiente de recevoir les photos ! Le résultat a été au rendez-vous, j’ai eu un mal fou à choisir…
Etre une femme en 2022, ça signifie quoi pour toi ?
Pour moi cela signifie assumer ses besoins, ses désirs, ses plaisirs. C’est accepter qui l’on est et en être fière. C’est être naturelle. Je sens comme une vague de liberté qui déferle aujourd’hui chez les femmes.
Qu’est ce que tu aimerais changer dans le monde de demain ?
A vrai dire c’est déjà dans le monde d’aujourd’hui que j’aimerais changer des choses…j’ai du mal à comprendre qu’à notre époque les guerres existent encore par exemple ! Comment peut-on être aussi barbare ? Il y a tellement d’autres solutions pour résoudre des conflits.
Alors je rêve d’un monde sans argent. L’argent peut rendre fou. J’avais d’ailleurs écrit un petit texte* à ce sujet qui résume assez bien ma pensée (*à découvrir en fin d’interview)
Côté pro, tu as changé de voie il y a quelques années pour devenir décoratrice d’intérieur. Peux-tu nous parler un peu de ta vie d’entrepreneuse ?
Je me suis lancée car j’ai ressenti comme un élan, une intuition profonde que je n’étais plus à ma place dans mon métier d’avant et qu’autre chose m’attendait.
Il n’y a pas un jour où je regrette. Même si c’est parfois difficile parce qu’il faut tout gérer seul et qu’il n’y a aucune sécurité, c’est le meilleur exercice pour apprendre à se connaitre et prendre confiance en soi.
J’ai pris conscience de mon hypersensibilité il y a deux ans et depuis j’ai appris à l’apprivoiser et même à la mettre à profit ! Chaque jour je suis confrontée à de nouvelles situations, je fais des nouvelles rencontres. Tout ça me nourrit énormément. Je suis fière du chemin parcouru et je me dis que la route que je me suis tracée est encore longue et belle !
Peux-tu nous raconter le plus gros échec de ta vie ?
Après le bac, j’ai passé un examen d’entrée pour faire des études de psychologie. J’étais persuadée que j’allais réussir alors je n’avais fait aucune autre inscription. Mais j’ai échoué. Je me souviens avoir pris une grande claque en recevant les résultats par la poste…
Et ta plus belle réussite ?
Sans hésitation : mes enfants ! Ce sont des adultes maintenant. Ils démarrent dans la vie active et ils ont déjà tout compris. Ils sont d’une maturité incroyable. Ils ont tous les 2 décidé de suivre leur passion : la musique. Et ils ont déjà de belles réussites à leur actif. Je suis très très fière d’eux !
Peux-tu nous partager ton mantra ?
« Fais de ton mieux et n’oublie pas d’être heureux » Christophe André.
J’ai élevé mes enfants avec ce mantra et ça leur a plutôt bien réussi !
Pour découvrir l’univers de Stéphanie, rendez-vous sur son site : http://perfecthouse.fr/
« JE REVE… Je rêve d’un monde sans argent. Un monde où le troc serait la monnaie universelle. Un monde peuplé d’artisans passionnés, d’êtres épanouis. Un monde sans maladie. Un monde où chaque fruit et chaque légume aurait poussé dans une terre sans pesticides ; une terre saine et fertile. Un monde où l’alimentation serait le premier médicament. Un monde où la seule religion serait celle de l’alignement. Un monde dans lequel chaque être aurait trouvé sa raison d’être. Un monde peuplé d’êtres alignés Corps-Cœur-Esprit. Un monde de bienveillance ; des êtres bienveillants envers eux-mêmes et bienveillants envers les autres. Un monde où le plastique n’existerait pas. Un monde où les bouteilles en verre seraient consignées, réutilisées. Un monde où les industriels cesseraient de produire n’importe quoi en ne pensant que profit. Un monde où l’ikigai et l’alimentation seraient enseignés à l’école ; une école qui valoriserait les métiers manuels et les différences de chacun. Un monde sans jugement où chacun serait libre d’être soi-même. L’argent fait ressortir toute l’ignominie de l’Homme. L’argent vient pourrir même les plus belles des causes. Tout est toujours une question d’argent dans ce monde… Pour moi l’argent n’a pas de valeur, c’est l’Homme qui en a. »